Côte de porc confite à basse température, purée sarladaise
Il y a deux jours, je suis tombé sur des côtes de porc d'une belle épaisseur, et sans os. Je me suis dit que ce serait impec pour faire un coming-back vers une vieille amie : la basse température.
J'ai plus ou moins appliqué le principe de l'enchaud, sauf que je n'ai mis ici que deux cuillers à soupe de graisse de canard pour deux côtes de porc.
Voilà l'astuce :
j'ai salé et poivré assez généreusement mes côtes sur les deux faces. Puis je les ai mises dans un sac de congélation, versé dedans ma graisse de canard tout juste tiédie, deux gousses d'ail écrasées avec le plat du couteau, puis j'ai fermé le sac, bien tout mélangé à l'intérieur et mis deux heures à cuire à 65°.
J'ai fait une purée de pommes de terre (anciennes cuites à la vapeur + 2 gousses d'ail). J'ai ajouté un peu de lait puis du persil finement haché, du poivre ... et la graisse de canard qui s'est écoulée du sachet (équi valent d'une cuill à soupe)
J'ai épongé mes morceaux de viande sur de l'essuie-tout. J'en ai chauffé légèrement un à la poêle (histoire de la monter un peu en température en faisant attention qu'il ne blanchisse pas). Et gardé l'autre au frais, pour une autre recette... La suite demain.
Le résultat est impec : la viande est super tendre, bien parfumé à l'ail et à la graisse de canard (c'est de "l'occase" qui a déjà fait des confits). Et la purée sert de "condiment" qui relève bien le tout.
J'ai bu avec un Cornélie 2008. Une robe pourpre sombre. Un nez expressif sur la mûre épicée. Une bouche fruitée d'une bonne ampleur, avec des tannins au grain un peu épais, et une acidité assez importante qui peut déconcerter. La finale est un peu brut de décoffrage astheure.
Au premier verre, j'ai été un peu déçu par ce vin. Et puis, on y prend franchement goût, on tombe sous le charme de sa "rusticité" et on se boirait la bouteille !