Brive by night : la version multicolore (et franchement bruyante)
J'ai failli intituler ce billet "j'irai au paradis car l'enfer est ici". D'une part, le titre était déjà pris ; d'autre part, c'était peut-être un peu disproportionné, même si la gêne est manifeste. Je me réjouissais il y a encore quelques jours d'habiter en face du coeur de Brive, où se tient le marché hebdomadaire, mais aussi une bonne partie des manifestations culturelles de plein air.
Mais j'avoue ne pas avoir songé une seule seconde qu'une fête foraine pouvait s'y maintenir ... 15 jours durant ! Un week-end, je veux bien, mais 15 jours, franchement !...
En même temps, lorsque j'ai vu les semi-remorques débarquer la semaine dernière, et les forains mettre plusieurs jours à monter des installations gigantesques, je me doutais qu'ils n'allaient pas les remballer deux jours plus tard.
Je n'ai pas pu m'empêcher d'y faire un tour, histoire de faire connaissance avec "l'ennemi". Les auto-tamponneuses, les stands de tir, les barbapapa, les gaufres, les pommes d'amour et les chichis... Un sacré retour en enfance, tout de même !
Y a même une "maison de l'horreur" pour les amateurs de frissons...
... et un concours de rodéo photographié des I-phoners restés sur la terre ferme ;o)
La plus impressionnante est peut-être cette ""balance" géante, avec une nacelle a chaque extrémité. Lorsqu'un couple est en haut, l'autre est en bas, et inversement. Vaut mieux pas avoir le vertige...
La musique n'est pas plus forte que cela. Le problème, c'est plutôt les centaines de personnes qui criiiiiiiient à s'en percer les tympans, se moquant totalement qu'il y ait des personnes qui essaient de dormir à deux pas de là... Je pourrais certes fermer les fenêtres (à double vitrage). Mais j'aspire encore plus à la fraîcheur nocturne. La "climatisation naturelle" ne peut se faire aujourd'hui sans vacarme. Allez, plus que 11 jours... :o(