Purée mauve, pétales de morue & roquette ou le miracle de la trinité !
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Le secret de la recette, ce n'est pas la cuisson des pommes de terre au micro-ondes (tout à fait substituable par une cuisson vapeur classique). Ni la morue parfaitement dessalée, quoi que ... c'est loin de nuire à l'équilibre général. Il est devant vous comme le nez au milieu de toute figure humaine : c'est la roquette. Autant par son croquant que par ses notes poivrées/moutardées, c'est un contrepoint idéal à la purée moelleuse finement aillée et à aux pétales soyeux qui vous caressent le palais. Un pur bonheur ... qui fut suivi par une balade au bord de la mer (oui, celle-ci).
La préparation est des plus simple.
Pendant que la morue (dessalée) cuit à feu très doux dans une eau contenant une gousse d'ail et du poivre (total time 10:00), les pommes de terre vitelotte cuisent dare-dare au micro-ondes (total time 4:30). Après les avoir épluchées, je les écrase, et je rajoute un peu de l'eau de cuisson de la morue pour assouplir mon "écrasée". Et puis je rajoute aussi une lichette de crème crue, parce qu'on est en Normandie et surtout parce que maintenant que j'en ai dans le frigo, il faut l'utiliser ;o)
Je dispose ma purée dans l'assiette, sors ma morue de la casserole pour la déliter en pétales, éparpillés ensuite au gré de l'inspiration. Et pour finir, LA ROQUETTE qui opère la véritable transsubstantiation de ce plat. D'humain, trop humain, il devient carrément divin.
Tiens c'est marrant, cette conclusion, car j'ai justement croisé Dieu hier au Havre. Mais ce sera mon billet de demain... Patience ;o)
J'ai vu un vin blanc avec, très bon en soi (Château des Tourtes Cuvée Prestige 2009), mais qui n'allait pas spécialement bien avec le plat (élevage un peu trop présent). Il vaudrait mieux ici le Rully d'Aubert et Pamela (tapez ça sur Google, vous trouverez vite de qui je parle).
Cadeau bonus
(supplément hebdo de l'Echo, quotidien du Limousin)