Vrai faux cheesecake à la noix de coco, mangue et gingembre
La base est celle d'un cheesecake, la forme aussi. Mais il n'y a pas un gramme de fromage dans cette recette à base de lait de coco. En poussant les choses, j'aurais pu ne pas mettre du tout de produits laitiers en remplaçant le beurre de la base par une graisse végétale. Mais bon, n'étant pas allergique de nature, c'est très bien ainsi ;o)
Il faut :
250g de spéculoos
50g de beurre, fondu
1 mangue
25 cl de lait de coco
4 oeufs
120g de sucre
6 feuilles de gélatines
1 morceau de racine de gingembre (3 cm)
le zeste et le jus d'un demi-citron
Ecraser les spéculoos pour les réduire en poudre grossière. Ajouter le beurre fondu. Bien mélanger et répartir au fond d'un moule à charnière. Bien tasser. Placer au frais pour durcir le beurre.
Séparer les blancs des jaunes. Faire chauffer 60g de sucre avec 5cl d'eau et les porter à 120°. Battre les blancs et verser dessus le sirop bouillant. Bien fouetter jusqu' à tiédissement.
Raper le gingembre. Presser la pulpe dans une passoire pour récupérer le jus.
Faire chauffer le lait de coco avec la gélatine ramollie à l'eau froide, le jus de gingembre, le zeste et le jus de citron . Fouetter les jaunes avec le reste du sucre. Verser le lait chaud. Remettre sur le feu jusqu'à atteindre les 83°.
Laisser légèrement tiédir avant d'incorporer les blancs en neige.
Eplucher la mangue en morceaux et la faire revenir rapidement dans une poêle afin de lui faire perdre un peu d'eau et limiter le processus d'oxydation (principe de précaution). Les répartir sur la base de spéculoos. Puis verser dessus l'appareil. Couvrir et laisser reposer au moins 12 heures au frais.
Excusez l'assiette de mémère ;o)
Avec ce dessert, Didier a ouvert un Vouvray Clos du Bourg 1ère trie 1996 du domaine Huet. Belle robe dorée, lumineuse. Un nez hésitant entre le miel, la truffe blanche et la poire confite. Une bouche au beau volume, à la matière dense et mûre, sans gras ni sucre superflus, et une acidité légèrement saillante, qui souligne et allonge le vin vers une finale épicée, gourmande. Un vin qui semble avoir l'éternité pour lui.
PS : cela faisait trois jours que vous ne receviez pas votre mail matinal vous avertissant de la parution du jour. J'ai écrit à Canalblog pour qu'ils solutionnent le problème. Du coup, vous avez tout reçu hier dans la journée, de façon plutôt chaotique. Vous m'en voyez désolé... Mais bon, maintenant, ça remarche !