Cuisse de dinde confite à la clémentine, ses avoines au jus
Voilà une recette qui époustouflera vos invités alors que c'est vraiment du boulot de feignasse. Mais bon, c'est comme ça dans la vraie vie : les besogneux sont rarement reconnus, alors que les fulgurances des génies remplissent les musées et les livres d'histoire ;o)
Vous prenez donc une belle cuisse de dinde, la viande que dédaignent les bourgeois en dehors de la période de Thanksgiving. Pas assez cher, mon fils.
Vous la faites dorer sur toutes ses faces dans une cocotte avec un peu de graisse de canard, puis vous ajoutez un oignon émincé. Laissez-le s'assouplir quelques minutes puis ajoutez 70 cl d'eau, un cube de bouillon de volaille et deux cuillers à soupe généreuses de marmelade de clémentine corse. Vous touillez, portez rapidement le tout à ébullition puis enfournez 1 h à 160°.
Vous ouvrez alors le four, sortez la cocotte, et arrosez du jus votre viande. Là, vous omettez sciemment de ne pas remettre le couvercle avant de l'enfourner à nouveau 20 mn. N'étant plus sûr de l'avoir fait auparavant, vous recommencez en faisant tomber malencontreusement des pâtes avoine dans le jus (pas trop tout de même). Et retour au four pour un quart d'heure environ. Et c'est prêt.
Le vin ? C'est le moment où jamais de sortir un liquoreux (genre Tirecul la Gravière 2004). Le problème d'un sec, c'est qu'il aura du mal à tenir le choc, car c'est intense gustativement. Peut-être une Marestel de Dupasquier ?