Mes journées en chaise roulante (dans les vignes) : que du bonheur !
Oui, je sais le titre peut surprendre, voire choquer. Vu l'américanisation de notre justice, je m'attends déjà à recevoir un recommandé de l'association des paralysés de France pour apologie de la chaise roulante. Et pourtant, je persiste dans mes écrits : je passe actuellement mes journées en chaise roulante, et je n'ai jamais travaillé avec un tel confort dans les vignes.
Vous avez la photo de la bête ci-dessus. Ca paraît rustique, mais c'est en fait tout ce qu'il y a de confortable (les fragiles du fessier peuvent mettre un coussin). Il y a même la possibilité de fixer un parasol lorsque le soleil est un peu violent (ce serait top la semaine prochaine !).
L'avantage est que vous n'avez plus besoin de vous plier en deux ou vous agenouiller devant le pied de vigne. Vous avez les bourgeons au niveau des yeux et des mains. Et pour peu qu'il y ait un peu de pente, vous ne faites aucun effort pour vous déplacer latéralement. Du coup, vous pouvez vous concentrer sur votre tâche : enlever les bourgeons et les rameaux excédentaires.
Ces chaises nous ont été prêtées par le propriétaire d'un vignoble voisin (Moulin-Caresse pour ne pas le nommer). Et nous le remercions, car l'essai est vraiment concluant. Pour la taille d'hiver, ça doit être très bien aussi !).
Dans la parcelle de Malbec du Jonc-Blanc