Rocamadour, c'est un grand souvenir d'enfance. Je n'avais rarement vu un aussi joli village accroché à la roche. Etant maintenant à une cinquante de kilomètres et profitant de la venue d'un ami, j'y suis retourné avec lui dimanche dernier.

Déjà, en arrivant, nous nous sommes aperçus que l'on avait fait une première erreur. Il faut y venir le matin, lorsque le village est éclairé par le soleil levant. L'après-midi, il est dans la pénombre...

L'autre erreur est de descendre dans la rue principale du village en pleine période touristique. Pas que la foule soit gênante, mais l'ensemble est d'une agressivité commerciale difficilement supportable, entre placards promotionnels et devantures rose bonbon (du jamais vu dans un site médiéval). Beaucoup d'objets proposés semblent plus venir de Chine que d'ateliers locaux... C'est vraiment regrettable, car le site est vraiment magnifique hormis cela.

Le parvis des églises et chapelles est probablement le joyau du lieu.

Ici et là, des peintures suggèrent que le lieu était autrefois entièrement décorés de fresques.

Le fameux escalier que les pélerins devaient monter à genoux.

Allez, la rue de la honte, tout de même, avec en prime votre serviteur qui s'y promène

(c'est l'ami Fab qui a pris cette photo, comme quelques autres ci-dessus). 

Je ne vous ai pas parlé des "ascenseurs" qui ne semblent pas réservés aux handicapés. Il vous en coûtera tout de même 4 € pour les utiliser. Ca calme, et pousserait presque un paralytique à remarcher, ce qui ne serait pas plus surprenant que cela en ces lieux de miracle !...

Pour avoir le droit de monter en haut du château, c'est également payant (2 €). Ben voyons :o(

Bref, mon amour est parti de Rocamadour, mais y a encore comme un loup dans les parages...