Dos de cabillaud au sésame noir, risotto d'avoine à l'encre de seiche, quintessence de balsamique
Vous l'aurez compris: ce plat se voulait éminemment graphique. Noir & blanc. Nothing else. Goûteux aussi. Peu d'ingrédients. Cabillaud travaillé au minimum pour profiter au lieux de sa texture unique. Risotto de pâtes avoine quasi monacal dans sa conception. Balsamique qui a perdu une bonne partie de son eau pour n'en exprimer que la quintessence. La grandeur dans la simplicité.
Quintessence de balsamique
Le plus long à faire. Mais du bonheur au bout. Il consiste à réduire à feu très très doux (1 sur la plaque à induction, bain marie pour les autres) du vinaigre balsamique de bonne qualité (par ex celui de la marque gastro de Carrefour). Et ce jusqu'à ce qu'il devienne sirupeux. Personnellement, je rajoute alors un tout petit peu de sucre car l'acidité est redoutable. Vous en avez ensuite pour un petit bout de temps, car c'est du concentré, et vous vous en servez au goutte à goutte.
Risotto d'avoine
Faire revenir des pâtes avoine (3 verres ici) dans un peu d'huile d'olive environ 5mn. Rajouter alors progressivement du fumet de poisson mélangé avec 2 sachets d'encre de seiche. Quand votre risotto est cuit, rajouter 50g de beurre environ et 1 filet de jus de citron. Point barre.
Cabillaud au sésame noir
Mettre dans une assiette du sésame noir. Le mien est déjà salé et grillé. Du gomasio, quoi... Y rouler les dos de cabillaud.
Faire chauffer dans une poêle un mélange d'huile d'olive et de beurre. Faire cuire les dos environ 3 mn d'un côté. Deux minutes de l'autre. Puis de nouveau 30 sec du premier côté (pour le réchauffer). Servir sur des assiettes chaudes où vous aurez déjà mis votre risotto et votre balsamique.
Pour le vin d'accompagnement, une Cuvée des Conti 2002
Le lendemain, j'ai fait une version remix du plat, avec une recherche esthétique plus poussée. Elle est ICI.